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notre vie à Panama
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notre vie à Panama
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6 mars 2008

Mon voyage et ses péripéties!!!

Petit résumé de mon périple en avion :-)

De bon matin, 3h15, ma mère et moi partons vers l’aéroport de Nantes pour débuter mon long voyage de retour vers le pays de mon amour. Arrivées à l’intérieur nous nous retrouvons dans un aéroport vide. Peut être sommes nous arrivés trop tôt. Non 2 heures avant… bref nous nous asseyons sur l’un des nombreux sièges inconfortables.

Un petit peu stressée, je me balade pour passer le temps. N’ayant pas de billet mais juste mon passeport en poche, puisqu'à’à l’aller air France m’avait récupéré le billet m’annonçant qu’avec les billets électroniques il n’étaient pas nécessaire, je ne me sentais pas très rassurée. Peut être une intuition car arrivée au guichet l’hôtesse d’accueil me dit qu’il y a un petit problème avec mon billet. IL est confirmé mais il n’y a aucune preuve que je l’ai payé. Ma mère et moi  restons la regarder surprises de cette  réponse. Après quelques minutes elle nous explique qu’il faudra attendre que le guichet de vente air France ouvre. C'est-à-dire 15 minutes après.

Panique à bord. Je regarde ma mère et essaye de ne pas paraître trop préoccuper pour la tranquilliser. Ça ne marche pas trop évidemment. Nous attendons face à l’enseigne d’Air France nous répétant que ça va s’arranger puisque j’ai bien payé mon billet et qu’il est électronique. Je me mords les doigts d’avoir donner la seule preuve de mon billet à Miami à l’aller. Ce n’est pas le moment pour les regrets qui me donnent encore plus de frayeur.

Le guichet s’ouvre. Je fonce. Paniquée j’explique rapidement mon cas mettant tout mon espoir dans sa future réponse. Après des recherches incessantes qui me parurent une éternité, l’hôtesse me dit qu’elle a trouvé mon paiement. Ouf sauver ! Mais… « Mais quoi ? » me dis-je.  Mais le billet est à la date du 10 Mars et non du 3 Mars. « Ça je peux vous l’expliquer » répondis-je. J’avais changé la date et payé une amende quelques temps avant mon départ pour la France puisque j’avais une obligation de me trouver à la migration le 4 mars au plus tard.

Par chance ou par aide d’en haut c’est chacun qui voit, cette dame ne minimisa pas ses recherches et demanda même de l’aide. Après plusieurs minutes elle retrouve mon billet mais je dois repayer l’amende pour changement de date. Tant pis je verrai cela plus tard avec l’agence de David. Mieux vaut payer que perdre tout mon voyage.

Après de très brefs adieux pour le manque de temps. Je pars le cœur gros vers ma porte d’embarquement. Dans l’avion je respire profondément et me dit que tout ira bien. Atterris à Paris je dois effectuer un changement d’avion pour Miami. Je cherche mon avion mais il n’était pas sur l’écran. C’est impossible ! Je trouve d’autres personnes pour la même destination et me disent que ça doit être dans une autre aile de l’aéroport. Effectivement j’ai du prendre un bus et un tramway pour accéder à ma porte !!! Un petit coup de fil à mes parents pour les rassurer et je m’envole pour Miami.  

Dans l’avion je commence à me relaxer et me dire que j’aurais fait au moins la moitié du chemin. Mes voisins, un couple d’une 40ème d’année, engagent la conversation. Passionnés d’oiseaux, ils resteront quelques jours dans les marais de Floride puis irons à Santo Domingo. Le voyage se passe tranquillement, je ne vois pas le temps passé, malgré une panne d’électronique (c'est-à-dire pas de Films), grâce aux conversations passionnées d’écolos que nous sommes. L’atterrissage est proche, je n’ai qu’une heure pour changer d’avion. Mes amis de voyage me disent que ça va être juste. Heureusement ayant conversé avec un steward peut conventionnel et très relaxe il me rassure et me donne l’opportunité de passer la première, à peine le signal pour détacher la ceinture de sécurité éteint.    

Après avoir traversée l'avion à grandes enjambées, j'arrive la première à la porte. Le deuxième steward de notre file était bien surpris de me voir déjà aux avants postes alors que nous étions au milieu de l'avion. Je lui explique très rapidement que je n'ai qu'une heure pour embarquer dans mon prochain vol avant de piquer un sprint jusqu'à la migration.

    Après avoir couru sur les tapis roulants dans des couloirs vides (à un moment je me suis demandée si le chemin que j'avais pris était le bon) je me retrouve presque la première à la migration. Le policier sympa ne me cause aucun problème. Passant la douane rapidement puisque je n'avais qu'un petit sac à dos je descends au deuxième étage pour trouver le guichet de copa airlines. J'ai du faire au moins 4 allers retours pour trouver copa car à chaque fois que je me renseignais on m'indiquait le sens inverse. (Bon d'accord c'est une petite compagnie et ce n'est pas Etasunien mais quand même).

    Au guichet je lui explique mon problème de billet et d'amende... Il regarde son ordinateur et  après quelques instants me donne un autre billet en me disant que l'heure d'embarquement est à 3h30 (c'est à dire qu'ils ont commencé depuis 10 minutes). Je le remercie rapidement et cours encore jusqu'au point de vérification des sacs, des poches et des chaussures. Voulant être polie, je demande l'autorisation de m'avancer dans le portillon, Le security man me fait signe de la tête puis crie d'un seul coup: "J'ai besoin d'une femme pour fouiller cette demoiselle". (Super moi qui aie tout mon temps pensai-je en moi même. Restons zen) N'en pêche que s'ils veulent arrêter les terroristes de cette manière ce n'est pas gagné. Soyez poli et vous serez fouillé! Biensûr la policière ne trouve rien mais moi je n'ai ni chaussures au pied ni ceinture au pantalon, les objets du sac sortis sur une table et le stress de perdre mon avion.

Les chaussures à moitié mises; la ceinture, le sac, le pull, le mentaux et autres dans les mains, je cours jusque ma porte d'embarquement et arrive à temps pour embarquer directement dans l'avion. S'il n'y a pas d'anges gardiens dans ce monde...! Dans l'avion je reste béate un sourire niais sur la bouche en sueur sur mon siège.

J'ai réussi! Je suis dans l'avion pour Panama.

Deux heures et demi de vol mais cette fois un film en prime et je me retrouve sur le sol Panaméen. La chaleur me surprend. Un peu dans les nuages dû à la fatigue, le stress et le décalage, je suis le mouvement vers la migration. Je la passe sans soucis et me dirige vers les tapis roulants remplis de bagages. J'attends patiemment mais un peu anxieuse vu qu'à Miami je ne les avais pas vu. Et puis en voilà un. Ouf! C'est bon me dis-je, plus qu'un et je peux sortir. J'attends encore 10 minutes, 15 minutes, 20 minutes. Que se passe-t-il? Je m'aperçois que ce sont les mêmes bagages qui tournent en rond. C'est pas vrai, ils m'en ont perdu un. Le plus gros biensûr ! Bon et bien plus qu'à aller réclamer. Arrivée au guichet des réclamations la jeune femme me dit gentiment que je dois attendre que tous les bagages soient retirés du tapis. Super!!!! J'attends donc encore une bonne demi heure sinon plus et m'inquiète car la personne qui devait venir me chercher attendait aussi de son côté.

Le tapis étant vide je me dirige de nouveau vers le guichet. C'est un jeune homme cette fois-ci. Je lui ré-explique mon cas et pensant peut être que je ne sais pas reconnaître mon sac, il va tranquillement vérifier tous les bagages mis en tas au bord du tapis attendant leur propriétaire. Il revient biensûr bredouille. Tapant sur son ordinateur, il me donne un reçu et me dit qu'il fera parvenir ma valise à David.

Je sors donc crevée de la douane un sac en moins et cherchant le cousin de mon mari. Entre temps un homme coréen journaliste qui venait de Cuba m'aborde pensant que j'étais une panaméenne. Il ne savait pas comment aller à la terminale des bus. Le cousin arrive, je suis soulagée et lui demande si nous ne pouvons  pas aider cet homme un peu étrange je l'avoue. Pas de problème ! En route donc pour la terminale. Après une bonne demi-heure nous arrivons à la gare routière. Un jeune homme nous aborde rapidement pour nous proposer dit-il un express pour David et la frontière. J'achète un billet pour David et le coréen achète un autre pour la frontière. Dans la gare en attendant le bus qui arrivait 1h30 après, je fais un peu plus connaissance avec cet homme de 45 ans qui s'avéra très curieux et un peu collant. Le bus arrive, nous partons. Enfin je vais pouvoir dormir un peu. Malheureusement le coréen ayant pris une place en même temps que moi est assis à côté de moi et commence à me parler de plus en plus. Gênée, je reste sur mes gardes somnolant pendant tout le voyage. De plus, le bus soit disant express (c'est à dire sans arrêt avant David) s'avéra un mensonge pour nous allécher à le prendre.

Bref, j'arrive après 7h30 de route (l'express mettant 6h) épuisée et sur les nerfs. Enfin je vois mon mari, heureuse je monte dans la voiture direction la maison il est 5h30. Je prends une douche, boit de l'eau, téléphone en France et c'est reparti pour le bureau de la migration pour régler mes papiers.

J'arrive à 7h30 et ne ressortirai qu'à 10h30 après de nombreuses attentes. Les papiers en poche je peux enfin me détendre mais surtout pas dormir pour ne pas être décalée. Après une bonne après midi dans la nature, je passe à l'aéroport de David où je récupère mon sac et retourne chez moi pour m'effondrer quelques minutes plus tard sur mon lit.

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Commentaires
L
Ciao Manou !<br /> Ben arrivata ! C'est comme ca, l'avion, quand ca part de travers au check-in, et meme pour les vols en europe, en general au minimum tu arrive avec beaucoup de retard et des baggages en vadrouille dans un autre aeroport...ou si tu est vraiment privilegie, pas de place du tout pour overbooking et valises perdues pour de bon...C'est pour ca que la derniere fois qu'on est venu a Vannes on a pris le train : résultat, au retour, attente intermimable a Paris et 5 heures de retard au final a Bologna, avec 2 loustics bien enerves, fatigues et pas du tout dissiplines...Mais bon ca vaut le coup quand c'est pour aller voir la famille et les amis ! (ceci dit la prochaine fois je pense venir en voiture, histoire de varier les plaisirs...). Bisous, a bientot j'espere, en italie ou au panama, apres tout c'est pas quelques p'tits contretemps qui vont nous decourager de survoler l'ocean, pas vrai ? Laurence
H
ma pauvre petite,<br /> c pas ça qui va me donner envie d'aller au panama, même que mainteant j'ai encore plus peur!<br /> Mais heureusement tout se finit bien! Et ça donne de la lecture assez drôle ^^<br /> Un bisou tipiak et un bisou matchu pitchu!
Z
Tiens, c'est un peu comme moi pour aller à Montpellier.. Je mets toujours 2 h de plus ! Heu...non, ça n'a rien à voir... <br /> Mais ceci dit, on comprend pourquoi tu ne reviens pas tous les mois ! <br /> <br /> enfin, bien contente de te savoir au chaud (ou au frais ?) dans ta petite maison aux petits soins de ton cher et tendre ! <br /> <br /> BIsous à vous eux !
M
ben dis donc Emmanuelle, un vrai suspens ton vayage! mais tu m'as intriguée avec le coréen: c'était un dealer, un espion, un dragueur? tu n'as pas dis la chute!<br /> bon reposes-toi de toutes tes émotions et à bientôt, pour de nouvelles aventures!<br /> Marielle
C
Et bien ça donne envie d'aller au Panama tout ça !!!
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