Maélia et la famille...
Nous voilà de retour à la maison. Après un court séjour à l’hôpital, nous sommes rentrées jeudi dernier avec grand plaisir. D’ailleurs, je ne trouve pas qu’un hôpital soit un lieu très reposant et encore moins au Panama. Ils n’ont pas idée que le bruit peut être gênant et ne trouvent pas du tout embêtant d’allumer la lumière en criant un bonjour comment ça va à 3 heures du matin… Le premier jour, je me suis crue dans une gare, lieu de grande circulation et d’agitation où les gens passent, courent et repassent pressés de faire leurs affaires. Je me suis même demandée s’ils ne m’avaient pas mise dans un couloir plutôt qu’une chambre !
Ce fût malheureusement et heureusement une nouvelle fois une césarienne. Malheureusement car j’avais dans l’idée d’accoucher par voie basse mais heureusement car en fin de compte suite à la dernière opération ma cicatrice de l’utérus était fine comme une toile d’araignée (on voyait les cheveux de Maélia à travers) et aurait pu se rompre aux premières contractions. Je n’ai d’ailleurs eu aucune contraction malgré avoir dépassé la date prévue. Et oui, je suis une fille qui ne connait pas les douleurs d’un pré-accouchement. Certaines me diront que ce n’est pas plus mal…Dommage que l’on ne le sache pas par avance car en fait il aurait fallu à la date du terme que l’on me déclenche les contractions pour chaque accouchement.
Sinon, en ce qui concerne la rachianesthésie, tout c’est, cette fois, très bien passé. Comme vous le savez, j’avais une certaine appréhension de cette piqure. Je tremblais comme une feuille rien qu’en pensant à ce moment. Heureusement, j’ai pu parler avec l’anesthésiste avant l’opération et ma gynéco lui a aussi expliqué ce qui m’était arrivé la dernière fois. Après la césarienne, l’anesthésiste est venue me voir et m’a dit qu’elle avait bien vu que mon dos était très sensible et que les parois étaient très fines et comprenait pourquoi l’autre anesthésiste avait pu percer la dure mère. Enfin de compte, tous les potentiels problèmes ont pu être évités. Certains diront que j’ai eu de la chance, pour moi c’est sûre que quelqu’un me protège de là-haut !
Maélia est née sans problème mais avec presque une semaine de retard. D’ailleurs, elle est sortie avec des ongles très longs comme de sorcières et un paquet de cheveux comme vous avez pu le remarquer. Bon, pour les cheveux, je crois que la famille Viquez en est pour quelque chose et je pense qu’elle est bien partie pour avoir de beaux cheveux épais et raides à la Panaméenne. Moi, ça me va très bien qu’elle n’est pas héritée de mes cheveux.
Par contre, c’est bien la sœur de son frère et notre fille car nous pouvons constater que nous avons utilisé le même moule pour les fabriquer.
Vous pouvez comparer de vous-même avec ses deux photos.
Qui est qui ? Je vous pose la question. (Mattéo ou Maélia?)
Quand le pédiatre l’a prise pour la mesurer et la peser à sa naissance, il est venu me l’a montrer en me disant que j’avais fait un autre Mattéo mais version fille. Je l’ai d’ailleurs bien reconnue. C’est bête à dire mais ils sont en nous pendant neuf mois mais quand ils sortent et qu’on les voit pour la première fois, ils nous sont totalement étrangers, on ne les reconnait pas…Comment pourrions-nous d’ailleurs ? Ça fait une drôle de sensation !
Physiquement ils sont bien ressemblants mais pas dans le comportement. Disons que c’est le jour et la nuit ! Mattéo est et a toujours été un enfant très curieux, dynamique et très demandeur. Il ne manquait pas un seul bruit, ni un seul mouvement dans son champ de vision. Il était aussi très goulu et tétait toutes les heures jours et nuits. Il n’a jamais aimé dormir et n’aime toujours pas. Je ne sais d’ailleurs pas combien de kilomètres j’ai fait dans mon salon et avec la poussette pour l’endormir. En revanche petite Maélia, elle se fait oublier. Elle se réveille et pleure à peine pour demander du lait. Elle dort pendant 3 heures d’affilée, ou plus. Elle peut rester éveillée les yeux grands ouverts tranquille et calme sans rien dire. Elle n’est pas non plus mollassonne ou peu réactive loin de là mais tout se fait en douceur !
Disons que je suis bien heureuse de les avoir eus dans ce sens ! C’est physiquement mais aussi psychologiquement très reposant. Disons que bébé, Mattéo était un enfant qui demandait beaucoup d’énergie et de temps malgré toutes ses superbes qualités d’observation, de vitalité et d’éveil.
Mattéo est lui aux anges.
Il n’a pas l’intention de laisser qui que se soit embêter sa petite sœur. Il veut toujours la porter. Il dit d’ailleurs, très sérieux: "Tu vois maman, je peux la porter parce que je suis bien assis sur le fauteuil". Le seul problème pour lui c’est qu’il aimerait qu’elle soit déjà grande.
Après la première nuit passée à la maison, il m’a d’ailleurs demandé avec sérieux si « ça y est, elle était grande ! » Dans le sens que ça y est, il pouvait jouer avec elle. Il a aussi demandé à mamie de la mettre debout pour voir si elle ne pouvait pas essayer de marcher seule. Patience Matteo !
En ce qui concerne le prénom, je dois un cadeau à Alexandra, qui était la plus proche. Car Maélia est bien une version peu connue de Maëlle ou Maëlla, ce qui signifie princesse ! D'ailleurs Matteo est venu me dire pas plus tard qu'hier que Maélia était toute petite et précieuse.
Allez, je vous offre quelques photos de plus de Maélia avec sa famille…
En parlant de famille, papi a déjà dû rentrer en France et c’est avec un pincement au cœur que nous l’avons vu partir. Matteo avait trouvé une solution logique mais malheureusement impossible : « Papi, tu pars, tu prends l’avion mais tu reviens après, d’accord ? » Je crois que la prochaine fois ce sera plutôt à la famille Viquez Jego d'y aller.
Merci en tout cas pour tous vos jolis petits mots, petits cadeaux et petites pensées qui nous font très plaisir. A bientôt !