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notre vie à Panama
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4 juillet 2008

Nature La traduction

Pour trouver la solitude, l'homme doit fuir sa chambre tout autant que la compagnie. Quand je lis ou j'écris, je ne suis pas vraiment seul, bien que personne ne soit avec moi. Si un homme veut être vraiment seul, qu'il regarde les étoiles. Les rayons qui émanent de ces mondes célestes le sépareront de ce qu'il touche. On dirait que l'atmosphère est devenue transparente, afin de donner à l'homme, par les corps célestes, la présence perpétuelle du sublime. Comme ils sont grands, observés depuis les rues de la ville! Si les étoiles apparaissaient ne serait-ce qu'une seule nuit en mille ans, comme les hommes seraient emplis de foi et d'adoration; et comme ils préserveraient, pour de nombreuses générations, le souvenir de la cité de Dieu qui leur a été dévoilée! Mais c'est toutes les nuits que ces émissaires de beauté sortent pour venir illuminer l'univers de leur sourire prémonitoire. Les étoiles suscitent une véné ration particulière, car, malgré leur éternelle présence, elles sont inaccessibles; et tous les objets naturels produisent en réalité une impression semblable sur un esprit ouvert à leur influence. Jamais la nature ne revêt une apparence mesquine. Même l'homme le plus sage du monde ne pourra jamais lui arracher son secret, ni mettre un terme à sa curiosité en dévoilant toute sa perfection. Pour l'esprit sage, la nature ne devient jamais un jouet. Les fleurs, les animaux et les montagnes ont fait écho à la sagesse de sa meilleure heure, comme ils ont charmé la simplicité de son enfance.

Lorsque nous parlons ainsi de la nature, nous avons à l'esprit un sens bien précis, beaucoup plus poétique. Nous voulons parler de la pureté de l'impression causée par de nombreux objets naturels. C'est ce qui distingue le tronçon de bois du bûcheron de l'arbre du poète. Le charmant paysage que j'ai vu ce matin est indéniablement composé d'une vingtaine ou d'une trentaine de fermes. Tel champ est à Miller, cet autre à Locke, et Manning possède les bois qu'on voit là-bas derrière. Mais aucun d'entre eux ne possède le paysage. Il y a dans l'horizon un bien qui n'appartient à nul autre qu'à celui dont l'oeil est capable de s'en incorporer toutes les parties: le poète. C'est là qu'est la plus grande valeur de ces fermes et , sur cela, leurs titres de propriété ne leur donnent aucun droit.

Traduction de Marianne Goeury.

Il manque un bout mais je n'ai pas eu le temps de me mettre à le traduire peut être une autre fois.

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